Comment parler des violences conjugales avec un enfant

Parler des violences avec son enfant peut sembler difficile, voire effrayant. Pourtant, c’est une discussion essentielle. Que vous soyez parent, proche ou éducateur, il est important de créer un espace de parole sécurisant et bienveillant. Dans cet article, on vous donne des clés concrètes pour aborder les choses avec douceur et vérité.

Enfant inquiet face aux violences conjugales à la maison
Illustration d’un enfant exprimant son inquiétude face aux violences à la maison.


Pourquoi faut-il parler des violences avec son enfant ?

Parce qu’un enfant exposé à des violences, même s’il n’en est pas la cible directe, en souffre profondément. Mettre des mots sur ce qu’il voit, entend ou ressent, c’est lui offrir une clé pour comprendre que ce qu’il vit n’est ni normal, ni acceptable.

Comment aborder le sujet ?

Commencez par un moment calme. Par exemple, après une activité ensemble. Utilisez des mots simples et concrets. Dites-lui que vous êtes là, que ce qu’il ressent est important. Si l’enfant parle peu ou pas, proposez des supports : dessin, livre, marionnette…



Quelles phrases utiliser ?

« Parfois, il se passe des choses difficiles à la maison. Est-ce que tu veux m’en parler ? »

« Quand on crie ou qu’on tape, ce n’est jamais de ta faute. »

« Ce que tu ressens est important. Je suis là pour toi. »


Et si l’enfant ne veut pas parler ?

Enfant inquiet tenant la main d’un adulte dans un moment d’accompagnement bienveillant
Un simple geste peut tout changer. Être présent, c’est déjà aider.

C’est normal. Le silence est souvent un bouclier. L’important est de rassurer sans forcer. Montrez-lui qu’il peut venir vers vous à tout moment. Gardez un ton doux, sans juger, sans précipiter.

Évitez les périodes de stress ou juste après un événement violent.

Jouets en désordre dans une chambre d’enfant, signe d’un quotidien perturbé par les violences familiales
Un quotidien qui semble normal, mais où les signes de mal-être peuvent se cacher.


Où trouver de l’aide ?

Vous n’êtes pas seul·e. De nombreuses structures peuvent vous accompagner :

Découvrez aussi notre article sur comment accueillir la parole d’un enfant.

Laisser un commentaire